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LA MISE EN PLACE DU FLEX CHEZ ENEDIS

26-10-2021

La mise en place du flex office dans un groupe comme Enedis n’est pas une mince affaire. A l’heure de la transformation, nous avons eu le plaisir d’échanger avec Valérie LEGUY, Chef de projet immobilier. Lors de cette interview organisée par Justine, elle nous a parlé de son rôle et ce qui l’anime au quotidien.

 

J : Valérie, vous êtes chef de projet immobilier au sein du groupe ENEDIS, en quoi consiste votre rôle et comment vous en êtes arrivez là chez ENEDIS ?

VL : Mon rôle est de piloter un projet dans sa globalité, travailler avec une équipe de la définition de la stratégie immobilière jusqu’à l’aménagement des occupants. Tout part d’un questionnement simple, est-ce qu’on densifie un site existant, est-ce qu’on rénove ? Est-ce que l’on prévoit des regroupements de plusieurs sites sur un seul ?

Immeuble Parallèle ENEDIS à Courbevoie

 

J : Qu’est-ce qui vous plait dans votre métier ?

VL : Le fait de travailler en équipe et d’avoir un objectif concret et un résultat visible. C’est super de voir l’aboutissement d’un projet, le visualiser après autant d’heures de travail passées dessus avec une équipe dédiée. Les tâches étant très différentes, je ne m’ennuie jamais !
En revanche, comme dans tout process au sein d’un groupe la lourdeur administrative est parfois complexe.

 

J : Le Flex office est un enjeu majeur pour ENEDIS, comment vous l’appréhendez dans vos futurs projets et est-ce que vous avez déjà testé cette méthode avec des collaborateurs ?

VL : J’ai été, à mes dépends, précurseur de ces façons de travailler. J’ai pu le tester depuis 2009 à la création de la direction immobilière. J’avais un bureau individuel qui ne me servait jamais puisque j’étais toujours au contact de mes équipes sur leur pôle ou en échange transversal. J’ai donc initié de transformer mon bureau en espace de réunion / échanges informels. Ayant une activité et un profil nomade, je me suis sentie comme un poisson dans l’eau, le fait d’avoir plus d’interactions avec mes équipes et cette sensation de travailler beaucoup plus efficacement ! Je trouve ça assez facile de s’y habituer, cependant c’est difficile de demander aux équipes de changer leurs méthodes aussi facilement que d’autres.

Cela demande un réel accompagnement au changement. Il y a une adaptation à avoir et surtout, des règles de vie à mettre en place pour éviter des crispations ou frustrations naturelles. Il y a aussi un besoin accru d’avoir des immeubles et des implantations acoustiquement performants, ce n’était pas forcément quelque chose que l’on regardait avant.

 

J : Quels conseils vous pourriez donner aux autres entreprises qui envisagent de passer au flex office ?

VL : Le tester !! Trouver des personnes qui sont prêtes et volontaires à le tester (créer des équipes pilotes). Nous avons créé des territoires d’équipes et des profils d’activité propre à ENEDIS en ayant listé tous les métiers d’ENEDIS. C’est un travail très long effectué en collaboration avec la DRH de l’entreprise. Il ne faut pas négliger la communication, qui est très importante dans cette phase de déploiement.

 

J : Votre métier exige une grande rigueur et une certaine résistance à la pression, quel est votre secret ?

VL : Je n’ai jamais subi la pression des autres, je me la mets moi-même suffisamment. Certains m’ont reproché parfois d’être stoïque face à l’énervement ou dans certaines situations complexes. Je pense qu’il faut avoir un recul et un mental en béton armé pour ne pas subir la pression et la répercuter, au risque de polluer la communication entre les personnes. Je mets aussi un point d’honneur à toujours trouver un côté positif dans chaque situation, même les plus désespérantes que je peux rencontrer ! Si le stress nous envahit, on coule.